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Orgue Orret |
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Cornements
Registrations et effets spéciaux à la Cathédrale de Troyes... ou la relation biaisée du concert du 7 août 2011 Splendide dimanche ensoleillé, propice à la découverte des nombreuses églises de Troyes. Toutes parées de superbes effets qui ne doivent rien à l'EDF, mais tout à l'interface de verre nommé vitrail. Quelle merveilleuse vie colorée, que d'histoires enluminées Et en plus il y a un concert à la Cathé... Tout les thèmes illustrés ne sont pas convenables. Telles ces scènes de supplices et de tortures qui au premier regard interpellent l'oeil et l'esprit en tirant un parallèle hatif vers le sado-masochisme. Mais il n'en est rien, les suppliciées n'ont qu'un regard vers le Ciel. Et je vais pouvoir profiter de la musique et des vitraux... Bas-côtés bloqués, choeur clos, la promenade musicale ne restera qu'une intention et sera purement méditative. L'or-ganiste, co-titulaire, a porté au programme des pièces ba-roques nord-allemande et une seconde partie, symphonique française, ainsi que des lectures de textes religieux. Et l'orgue est somptueux... Mais, il fallait compter avec les touristes, qui frustrés, se sont mis à déambuler parmis les auditeurs jusqu'aux grilles du choeur et renvoyer vers les tréfonds du seul portail ouvert. Prenant ainsi en otages les "organo-maniaques" dans leurs pérégrinations faites avec lenteur et componction. Et la musique se peuple d'étranges créatures... Marchant sur des oeufs, levant haut les pieds, se déhanchant, se contortionnant le coup dans une danse à contre-temps pour tenter de découvrir tout de même l'objet enlever à leur admiration. Visions infernales, que les textes forts beaux ne réussissent pas à occulter. Et impertubable la musique ronfle, ronronne et enfle parfois... La ponctuation sonore manque à cette description comico-dramatique... imaginé des dizaines de zombies se déplaçant anormalement, les bras élevés, portant l'objet sacrificiel émetteur de borborygmes. Ce n'est qu'une suite irrégulière et intempestive de clac, sclatch ou bip divers. Et l'oreille se distrait autant que la vue... Celà à été un excellent concert très animé et varié pour ce qui était de l'image, sage pour l'interprétation. Comparable à une sieste confortable, profonde, sans coup de tonnerre, le continuo des sonorités moelleuses et graves nous a bercé, annihilant toute tentative de chasser les parasites. Et celà a été gravement religieux... Té et équerre prétentieux Eté 2011
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Grand-orgue, cathédrale à Troyes (Aube). Clicquot 1736, Cochu 1808, Jaquot-Jeanpierre 1913, Gonzales 1969, IVP62 (prévu 73) L'orgue de choeur, protégé d'une corde et de grilles fermées, sous la surveillance active d'un curé soucieux... Vitraux terrifiant de l'église Saint-Jean
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